La mouche qui se lavait les mains dans un verre d’eau

Un couple, un lac, un cimetière… et un plan foireux à tous les étages.

Louis et Rachel ont fui Paris pour la verdure, le calme et l’air pur. Résultat ? Un mari aigri planqué dans un cabanon à bricoler des engins de torture, une femme shootée aux films d’horreur qui rêve de faire son propre Simetierre, un père sénile, des voisins pires que des serial killers… et un jeune amant qui pourrait bien finir au fond du lac. Ça discute féminisme, acuponcture, films gores et tarama, mais au fond, tout le monde se déteste.

François Cérésa signe une comédie féroce sur la conjugalité en décomposition, les illusions perdues et le retour à la nature façon guerre civile de salon. Un bijou de mauvaise foi, où chacun attend que l’autre claque – ou glisse sur une flaque de sang.