Morts à Venise
Les enquêtes ornithologiques de Louise van Sponkerverkrofchtenberg, fille putative du commissaire San-Antonio.
Tu ne vas pas être déçue par ton autrice préférée pour ce nouvel opus délit. De l’action presque gratuite (toujours 14 euros, malgré l’inflation galopante), des bons mots et des beaux maux, des moins bons aussi, qui permettent aux bons d’être encore meilleurs, quelques contrepets foireux comme les fientes de pigeons de cette fable moderne. De l’espionnage qui ferait passer John Le Carré pour une bille, du romantisme qui pourrait faire passer Chateaubriand pour un steak, et encore et toujours du stupre et de la fornication qui pourraient faire passer Brigitte Lahaie pour Mère Teresa… Direction Venise, cette fois ; l’inoubliable Venise et ses canaux, ses gondoles, son carnaval, sa place Saint-Marc et… ses pigeons qui meurent par centaines.
Louise van Sponkerverkrofchtenberg est le nom d’emprunt d’une célèbre diplomate d’Alabanie orientale en poste à Paris. Elle publie sa deuxième aventure, après ‘‘Quand trépassent les autruches ! » chez le même éditeur.